La Troisième Génération
Théâtre et Geste
« Qui ne comprend pas un regard, ne comprendra pas mieux une explication »
Proverbe arabe
ACTUALITES
UN JOUR TOUT S’ILLUMINERA
9 octobre 2024 au TCM/ Théâtre Charleville Mézière
8 novembre 2024 au TAC/ Théâtre Albert Camus, Maurepas
13 novembre 2024 à l’ Empreinte, Scène Nationale de Brive/Tulle
AS IF
Sorties de résidence : 6 décembre 2024 à 15h30 au Théâtre le Palace, Périgueux
3 avril 2025 à 19h au Grand Parquet, Théâtre Paris- Villette
Création prévue pour l’automne 2025
Parcours de la Compagnie
La Troisième Génération se rencontre en 2009 en France, au cours de formations corporelles du jeu d’acteur. Le mime est un art qui à la fois les fédère, les énerve et les passionne. Rapidement, ils se rendent compte qu’ils ont envie de bâtir un théâtre choral, dessiné, rythmé et engagé, en explorant toutes les possibilités d’écriture qui redonnent à l’acteur une place centrale sur un plateau. Par leur travail en tant que compagnie artistique, ils se
détachent volontairement d’une esthétique spécifique du mime pour utiliser la richesse de celui-ci en tant que simple technique de jeu, presque à la manière d’un « révélateur photographique » qui permettrait de rendre visible ce qui peut échapper à l’œil dans la vie.
La Compagnie Troisième Génération s’est constituée en 2009.
En 2011, leur premier spectacle de salle L’heure où l’on ne savait rien l’un de l’autre reçoit le Prix Européen Move Award Label de Qualité.
En 2013, la compagnie obtient pour There Is No Alternative le Premier Prix du Plateau du Groupe Geste(s), subvention du Ministère de la Culture.
En 2017, ils sont à nouveau lauréats du Prix du Plateau du Groupe Geste(s) pour leur adaptation du roman La vie automatique.
En 2020, leur projet Art du montage : Croiser le mime, le cinéma et la bande-dessinée pour enrichir les écritures scéniques contemporaines est lauréat de l’appel à projet lancé par la DGCA, Ministère de la Culture
En 2021, la Troisième Génération est la compagnie associée du Théâtre de l’Odyssée – Scène conventionnée d’intérêt national « Art et Création » à Périgueux.
L'Équipe
Metteur en scène et comédiens
SERGI EMILIANO I GRIELL
Metteur-en-scène et comédien de la Cie Troisième Génération
Comédien, metteur-en-scène et pédagogue, il est diplômé du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Barcelone (Institut del Teatre), et titulaire d’un Master 2 d’Etudes Théâtrales à l’université Sorbonne Nouvelle. Il est co-fondateur de la Cie Troisième Génération, avec laquelle il a créé, mis-en-scène et joué plusieurs spectacles de théâtre gestuel. Avec une longue expérience en tant que professeur de techniques corporelles de jeu, il anime aussi des stages au sein des différentes structures en France et à l’étranger.
AGNÈS DELACHAIR
Comédienne de la Cie Troisième Génération
Comédienne, diplômée de l’École Internationale de Mime d’Ivan Bacciocchi, elle enseigne dans des écoles et Conservatoires à Paris et Barcelone et cofonde la compagnie Troisième Génération. Au cinéma, elle est le rôle principal du long-métrage de C. Carron « Ne nous soumets pas à la tentation » et obtient le Prix Jeune Espoir Féminin pour « La part de Franck » de Dominique Baumard. Actuellement, elle est l’un des rôles principaux de la série « Le Chalet » de Camille Bordes Resnais et le rôle principal du long-métrage » Les histoires d’amour de Liv S. » réalisé par Anna Luif.
Site
JULES-ANGELO BIGARNET
Comédien de la Cie Troisième Génération
Comédien, c’est à l’âge de 8 ans qu’il tourne dans Le Bison réalisé par Isabelle Nanty. En 2003, il est le premier rôle dans Malabar Princess de Gilles Legrand. En 2005, il joue dans le film Essaye-moi et dans un film réalisé par Jean-François Davy Les Aiguilles Rouges. En 2007, il obtient le premier rôle avec Gad Elmaleh dans Comme Ton Père et joue aussi dans plusieurs téléfilms, notamment Les faux monnayeurs de Benoit Jacquot. En 2018, il intègre la Cie Troisième Génération, joue dans La vie automatique, et participe à son projet de recherche soutenue par la DGCA.
CLEMENTINE MARCHAND
Comédienne de la Cie Troisième Génération
Clémentine Marchand, comédienne formée à L’Atelier Blanche Salant, à l’Ecole du jeu de Delphine Eliet et sort diplômée de l’Ecole de Mime Corporel d’Ivan Bacciocchi. Elle diversifie son travail entre Arts du mime et du geste, Théâtre et Cinéma. Elle passe par le travail du masque balinais en Italie avec Fabianna de Mello e Suza metteuse en scène brésilienne anciennement comédienne au Théâtre du soleil. Joue sous la direction de Delphine Eliet L’enJEu au théâtre Montfort et au théâtre de la cité internationale en 2017. En 2013, elle joue dans le court -métrage Le prix de l’embauche, qui reçoit le prix du jury ton court pour l’égalité organisé l’ ONU Femmes France. Elle rejoint la Cie Troisième Génération pour le projet de recherche soutenu par la DGCA
FAUSTINE TOURNAN
Comédienne de la Cie Troisième Génération
Comédienne, formée à l’École du Théâtre National de Chaillot elle expérimente aussi la méthode Grotowski, la danse butô, des danses traditionnelles, la danse de salon, la danse classique, contemporaine, et enfin le mime. Elle a joué dans les mises en scène d’Hans-Peter Cloos, Jacques Rebotier, Caterina Gozzi, Dominique Lurcel, Thierry Falvisaner, Jacques Livchine. Elle a été formatrice pour le Théâtre de l’Odéon dans des classes de lycée en option théâtre durant 7 ans. À l’image, elle tourne sous les directions de Guy Jacques, Nicolas Giraud, Martin Tronquart, Alexandra Badéa. Aujourd’hui, elle est membre du collectif A Mots Découverts et fidèle de la Cie Théâtre de l’Unité. Avec la Cie Denisyak elle co-signe la mise en scène et joue Sstockholm de Solenn Denis. Elle rejoint avec la Troisième Génération pour la création d’Un Jour tout s’illuminera.
MATTHIEU CARRANI
Comédien de la Cie Troisième Génération
Artiste formé à l’Académie Internationale de Comédie Musicale puis à l’école Claude Mathieu. Il crée la Compagnie Arthesic en 2015 dans laquelle il écrit, joue ou met en scène 5 créations. Il joue également à Paris dans une adaptation de La Chambre d’Harold Pinter ainsi que dans la création collective, Désenchanté. Il donne des cours de danse et de théâtre dans un lycée en Essonnes. Il est également l’auteur de deux romans Crier, ça fait du bien et Ptitsa
PAUL JEANSON
Comédien de la Cie Troisième Génération
Comédien, auteur et metteur en scène. Formé au Studio Théâtre d’Asnières, il travaille sous la direction : d’ Omar Porras (Les fourberies de Scapin, L’éveil du printemps et La dame de la mer, tournées en Suisse en France et au Japon), de Johanna Boyer (Le cas de la famille Coleman, prix d’interprétation au festival d’Angers) de Denis Podalydès (Cyrano de Bergerac, à la Comédie Française) de Benno Besson (Oedipe Tyran, à la Comédie Française) d’Alexis Michalik (Intra-Muros). Par ailleurs, il écrit Betty Colls qui reçoit le fond de soutien, et se joue 60 dates au théâtre de Belleville. Il est aussi l’un des membres fondateurs de la compagnie Les Sans Cou, avec qui il écrit et joue sous la direction d’Igor Mendjisky Masques et nez ; J’ai couru comme dans un rêve ; Idem (actes sud papiers) à La Tempête ; Notre crâne comme accessoire aux bouffes du Nord (actes sud papiers). En 2019, il crée le Groupe Fantôme avec C. Aubert et R. Cottard. La disparition est leur première création aux plateaux sauvages en février 2022. Au cinéma, il tourne actuellement dans le dernier film de Dominik Moll La nuit du 12.
Et tous ceux qui ont fait partie du chemin de la compagnie : Pierre Charles, Charles Poitevin, Guillaume Le Pape, Ariana F.Grossocordon, Maria Cadenas, Mattia Maggi…
Les spectacles
AS IF
Création prévue pour l’ automne 2025 au Théâtre de l’Odyssée – Scène conventionnée de Périgueux.
imposteur qui se met progressivement à douter de l’imposture des autres
Mise en scène Sergi Emiliano i Griell
Avec Agnès Delachair, Jules- Angelo Bigarnet, Clémentine Marchand, Paul Jeanson, Matthieu Carrani, Faustine Tournan
Création lumières : Geoffroy Adragna
Création sonore : Félix Marty
Scénographie : Philippe Casaban et Eric Charbeau
Costumes : Isabelle Deffin
Photographies : Emmanuelle Barrué
Production : Cie Troisième Génération
Coproduction : L’Odyssée, scène conventionnée d’intérêt national « Art et Création » de Périgueux, OARA (Office artistique de la région de la Nouvelle-Aquitaine), Agence culturelle départementale Dordogne-Périgord, La Gare mondiale de Bergerac, Théâtre du Ducourneau d’Agen.
Avec les soutiens de : DRAC-NA (en cours), Région Nouvelle-Aquitaine, Conseil départemental de la Dordogne, Mairie de Périgueux.
Accueils en résidence : L’Odyssée – Scène conventionnée d’intérêt national « Art et Création » de Périgueux, Le Grand Parquet – Théâtre Paris-Villette, La Gare Mondiale de Bergerac, Agence culturelle départementale Dordogne-Périgord, Théâtre de l’Union – CDN Limoges
UN JOUR TOUT S’ILLUMINERA
Création le 10 et 11 janvier 2023 à l’Odyssée – Scène conventionnée de Périgueux. Festival Off d’Avignon 2023 au Théâtre du Train Bleu.
Mise en scène Sergi Emiliano i Griell
Avec Agnès Delachair, Jules- Angelo Bigarnet, Clémentine Marchand, Paul Jeanson, Matthieu Carrani, Faustine Tournan
Narratrice : Perrine Marillier
Création lumières : Geoffroy Adragna
Création sonore : Claire Cahu, Félix Marty
Scénographie : Philippe Casaban et Eric Charbeau
Costumes : Isabelle Deffin
Vidéaste : Kamel Maad
Photographies : Nathanael Charpentier
Coproductions :L’Odyssée – Scène conventionnée de Périgueux, DRAC – Nouvelle Aquitaine, O.A.R.A (Office artistique de la Région Nouvelle Aquitaine), Agence culturelle départementale Dordogne-Périgord, La Gare Mondiale de Bergerac.
Avec le soutien : Conseil Départemental de la Dordogne, Mairie de Périgueux, ADAMI, Crédit Agricole.
Accueil en résidence :L’Odyssée – scène conventionnée de Périgueux, le Théâtre du Cloître- Scène conventionnée de Bellac, La Gare Mondiale ( Bergerac), l’Agence culturelle départementale Dordogne-Périgord.
Recherche théâtrale lauréate dans le cadre de l’appel à projet lancé par le ministère de la Culture 2020
La méthode du montage : croiser les arts du mime, de la bande dessinée et du cinéma
Le 4 Juillet 2021 Festival MIMOS (24) / Le 27 Novembre 2021, Théâtre Victor Hugo (92) / Le 10 Décembre 2021 à la MECA de Bordeaux (33) / Le 3 Février 2023 au Studio Théâtre de Vitry (94)
Avec Sergi Emiliano i Griell, Agnès Delachair, Jules- Angelo Bigarnet, Clémentine Marchand, Jean-Léon Pallandre.
Subventionné par le Ministère de la Culture
Coproductions : L’Odyssée – scène conventionnée de Périgueux, Théâtre Victor Hugo – Bagneux, Compagnie Troisième Génération
Accueil en résidence : La filature de L’Isle de Périgueux, Le Palace, Périgueux.
La vie automatique
Du 21 au 31 mars 2019, à Paris • Théâtre 13, Jardin (75)
Le 6 avril 2019, à Bagneux • Théâtre Victor Hugo (92)
Théâtre, Mime (et Cinema)
En adaptant La vie automatique, un roman de Christian Oster, la compagnie Troisième Génération propose de plonger avec humour dans la vie de Jean, un personnage qui travaille au progressif effacement de lui-même.
A la frontière du mime et du cinéma, le théâtre de la compagnie utilise les acteurs comme de la machinerie. Ils se déplacent comme s’ils étaient déplacés et font basculer les points de vue autour de leur héros. Un voyage de perceptions, accompagné par une musique en direct.
Mise-en-scène : Sergi Emiliano i Griell
Avec : Jules-Angelo Bigarnet, Agnès Delachair, Pierre Charles, Guillaume Le Pape, Charles Poitevin
Musique : Pierre Charles
Création lumière : Laurent Labarrère
Scénographie : Jean-François Faure
Création de la bande-son : Claire Cahu
Costumes et accessoires : Laura Perrotte
Avec le soutien du Groupe Geste(s), de la DRAC Île-de-France, de la Mairie de Paris, de la Région Île-de-France (dans le cadre de l’Aide à la Permanence Artistique et Culturelle des Organismes vivants), du Théâtre Victor Hugo de Bagneux, de Gare au Théâtre. Accueil en résidence au Théâtre du Mouvement et au Studio Akuarium. Spectacle créé en collaboration avec le Théâtre 13 / Paris
» Un spectacle inclassable, poétique et subtilement émouvant » N. Arnstarm . froggydelight
« Un spectacle atypique, une histoire racontée comme un documentaire, les gestes des acteurs ajoutent les mouvements de caméra, pour un résultat hypnotisant » GAF. Je n’ai qu’une vie
« Tout, dans ce spectacle, est d’une délicatesse et d’une subtilité exquise. La compagnie Troisième Génération, qui place le mime au coeur de sa pratique scénique, livre ici une adaptation théâtrale chorale du roman de Christian Oster, en imbriquant judicieusement partition gestuelle et partition verbale. » Marie Plantin. Le Pariscope
La vie automatique
There Is No Alternative
Deux jeunes veulent partir et fuir ce monde qui ne les concerne plus. Mais les heures sombres de l’Histoire s’invitent en toile de fond et autour d’eux viennent s’échouer des personnages du passé et les fantômes du pouvoir. Sans cesse entrecoupés dans leurs préparatifs de départ, coincés entre leur quête d’alternative, leur désir de révolte et ce que leur renvoie la télévision, ces deux jeunes semblent finalement être peu à peu gagnés par l’inertie.
There Is No Alternative est une histoire d’amour et une histoire politique.
L’Histoire de la nuit dans laquelle se créent nos rêves et nos espoirs.
C’est l’histoire en boucle d’une jeunesse précaire qui cherche à partir et à recommencer ailleurs.
C’est l’histoire du monde autour d’eux et de cette valse inexplicable entre la lutte et le désenchantement.
Mise-en-scène : Sergi Emiliano i Griell
Avec : María Cadenas, Agnès Delachair, Sergi Emiliano i Griell, Arianna F. Grossocordón, Guillaume Le Pape, Mattia Maggi
Masques : Julie Bossard
Scénographie : Rafael Fuster
Co-production et soutiens : GROUPE GESTE(S)- Théâtre de l’Odyssée (Scène nationale conventionnée de Périgueux) – Théâtre 13 (Paris) – Mairie de Paris – Centre Jean Vilar (Champigny-sur-Marne) – Centre Culturel des Portes de l’Essonne (Juvisy-sur-Orge) – Théâtre à Châtillon (Paris) – L’IVT (Paris) – Ville d’Anduze (Porte de Cévennes) – Collège d’Espagne-Cité Internationale (Paris)
« C’est la bonne surprise du festival Mimos 2013 où la jeune compagnie Troisième Génération a séduit d’emblée par un langage gestuel et un jeu physique originaux. » Thierry Voisin • Télérama Sortir
« On semble nous dire que notre destin le plus intime n’échappe jamais aux tourments de l’époque. Notre libre arbitre n’est qu’illusion. Devant l’impossibilité de fuir, peut-être ne reste-t-il plus que le combat et la résistance. » Politis
« C’est une pièce intelligente, divertissante et magnifiquement interprétée. » Carole M. • Justfocus
« There is no alternative ? Le théâtre devient le lieu propre de cette alternative. Un des seuls lieu où l’improbabilité est une force de résistance, où à elle seule elle invente et formalise d’autres formes de pouvoir, et notamment celui de délirer plus fort que les “ grands ” ! » Elvira Hsissou • Le Souffleur
« Dans cette mise en scène de Sergi Emiliano i Griell, six comédiens, venus de tous pays, cherchent un langage universel : celui du corps. Et ils le trouvent grâce à leur talent et à des attitudes d’une extrême précision pour dénoncer avec froideur et émotion les pages sombres de l’histoire européenne. » Anne Sophie Prevost • Rue du Théâtre
There Is No Alternative
Les photos
- La vie automatique
- Coulisses
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- La vie automatique
Tina
There Is No AlternativeTina
There Is No AlternativeTina
There Is No AlternativeTina
There Is No AlternativeTina
There Is No AlternativeTina
There Is No AlternativeTina
There Is No AlternativeTina
There Is No AlternativeL’heure
L'heure où l'on ne savait rien l'un de l'autreL’heure
L'heure où l'on ne savait rien l'un de l'autreIllusions perdues
Illusions perduesIllusions perdues
Illusions perduesIllusions perdues
Illusions perduesIllusions perdues
Illusions perduesTina
There Is No AlternativeTina
There Is No AlternativeL’heure
L'heure où l'on ne savait rien l'un de l'autreTina
There Is No AlternativeL’heure
L'heure où l'on ne savait rien l'un de l'autreTina
There Is No AlternativeL’heure
L'heure où l'on ne savait rien l'un de l'autreTina
There Is No AlternativeTina
There Is No AlternativeTina
There Is No AlternativeTina
There Is No AlternativeTina
There Is No Alternative
À propos
Notre champ de recherche, en quelques mots…
Notre enseignement s’attache à travailler les moyens d’exprimer le cheminement des idées et des émotions. Cela nous a porté à explorer profondément le corps de l’acteur, mais aussi, en tant qu’éléments scéniques fondamentaux, l’espace et le temps. Notre objectif est de développer l’éloquence physique du comédien.
Le corps est à l’acteur ce qu’un instrument est au musicien. Et il est nécessaire de l’accorder pour qu’il puisse jouer juste. Il doit être sensible et capable de répondre musculairement aux moindres stimuli internes ou externes. Pour cela, nous étudions précisément l’articulation, les différents degrés d’intensité du mouvement, ainsi que l’engagement du poids.
Élément porteur de sens dramatique en lui-même, l’espace s’articule lui aussi dans ses trois dimensions, au travers de changements de distances, de plans et de niveaux, et aussi en explorant les différentes formes géométriques. Le déplacement du « focus » dans l’espace est aussi un élément fondamental qui participe à la clarté de l’action dramatique et qui exige un fort travail d’écoute chez le comédien.
Le théâtre est un art du présent, et l’acteur, pour communiquer avec le public, doit savoir organiser l’épaisseur du temps. En effet, pour être juste et arriver à maintenir éveillée l’attention du spectateur, un certain traitement du temps est nécessaire. Rythme, accélérations, décélérations, arrêts, ruptures, cadence, causalités, nous nous intéressons à la musicalité du mouvement dans le théâtre.
Ce programme pédagogique vise à aider le comédien à devenir libre sur scène, clair et précis, mais aussi audacieux et vivant.
Formation continue
Prise en charge possible par l’AFDAS
Entrainement de l’acteur
Atelier de mime corporel
La technique du mime, toujours liée à l’art de l’acteur, travaille les muscles comme de la musique. Dans cet atelier, nous étudions l’articulation du mouvement, les déplacements du corps dans l’espace, les marches stylisées, les contrepoids, l’étude des rythmes et « le portrait de l’effort », qui reste l’axe fondamental du mime, dans lequel se déclinent beaucoup de figures.
« L’école française du mime » désormais reconnue par l’UNESCO comme Patrimoine culturel immatériel, est un enseignement rare et précieux pour le comédien, et qui ne se transmet que par la pratique de celle-ci. En traversant de nombreuses figures d’Etienne Decroux, père fondateur du mime, nous n’étudions pas seulement les techniques du mouvement corporel dramatique, mais aussi une façon globale d’appréhender la scène, le mouvement et l’imagination de l’acteur.
Professeur
Agnès Delachair
Possibilité d’une prise en charge par l’ AFDAS.
L’engagement se fait par trimestre.
Stages
Ils s’adressent aux professionnels et aux amateurs
Prise en charge possible par l’AFDAS
- L’acteur dans le vide
- L’acteur instrument
- L’acteur physique
- L’acteur sensible
- L’acteur éloquent
- L’acteur et son double
- L’acteur nécessaire
L’acteur dans le vide / l’acteur en puissance
Avant le théâtre, il y a le vide de la scène. Avant le jeu, il y a la prise de risques. L’acteur sera confronté dans ce stage aux exigences de la nudité de la scène, dans le ici et maintenant. Nous chercherons à éveiller l’écoute, la sensibilité et la concentration nécessaires au jeu dramatique.
L’acteur instrument : le clavier d’Etienne Decroux
S’incliner, marcher, toucher, saisir, se pencher… les actions, le regard, les attitudes et les gestes parlent tout autant que les mots. Ce stage abordera les fondamentaux du Mime Corporel Dramatique : la décomposition des actions, l’articulation des déplacements du corps dans l’espace et l’improvisation en silence.
L’acteur physique : le mouvement siège de l’émotion
Dans ce stage nous allons éprouver comment le mouvement peut allumer les émotions. Ainsi nous allons observer comment les changements de rythme et d’intensité des mouvements, les arrêts, mais aussi les déplacements et les changements d’orientation dans l’espace, peuvent mettre en marche les émotions et l’imaginaire de l’acteur. Le mot émotion vient du latin motio = mouvement, e = qui vient de.
L’acteur sensible : l’artifice et l’organicité
Le premier atout d’un acteur est sa sensibilité, c’est-à-dire, la capacité qu’il a de ressentir en soi les autres et le monde du dehors. Au théâtre, l’organicité rallie le fond et la surface, l’intérieur et l’extérieur, le contenu et la forme. L’acteur, par sa sensibilité, rend organique, vivante et accessible, ou « naturelle » comme on dit, toute forme d’esthétique de jeu. Au travers d’une liberté de propositions, nous aborderons de différents styles de jeu en apparence éloignés, et nous analyserons les raisons qui font que certaines improvisations nous parviennent de façon naturelle malgré tous les artifices.
L’acteur physiquement éloquent : rendre visible l’invisible
Ce que je crois jouer doit être en accord avec ce que je donne à voir. Économe, intense, impliqué, comment exprimer le maximum et faire parvenir les émotions au travers d’un minimum de gestes et de mots ? Dans ce stage on apprend à créer des « focus » grâce auxquels l’œil du spectateur peut saisir, comprendre ou recevoir la densité de chaque instant. Chaque mouvement est nécessaire et il doit avoir une raison dramatique d’exister. Chaque mouvement est une décision : l’acteur doit avoir une conscience aigüe du sens de l’histoire et savoir l’articuler moment par moment. Le but est de faire passer au spectateur, de la façon la plus éloquente possible sans les mots, toute la complexité d’un moment dramatique.
L’acteur et son double : maitrise du jeu
L’acteur doit être à la fois le bateau et le capitaine du bateau. Quand on joue, une partie de nous exécute et une autre anticipe, et cela en même temps. Dans ce stage nous nous pencherons plus précisément sur notre double, celui qui anticipe, qui conduit, qui surveille, qui apprivoise le terrain, enfin, celui qui maîtrise le jeu. Ce stage est composé d’une première partie technique et d’entraînement, qui vise à éveiller la partie en moi qui reste en garde pendant le jeu, et une deuxième partie d’improvisations.
L’acteur nécessaire : composition et écriture
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